

Dans le cadre de la Journée internationale des pilotes, nous avons souhaité rendre hommage à cette profession essentielle à nos opérations en vous présentant le profil d'une pilote chez Propair.
Originaire de France, Noémie a amorcé sa carrière professionnelle chez Propair, après avoir complété sa formation en pilotage. Il s’agit de sa toute première expérience dans le domaine. Pilote depuis maintenant deux ans au sein de notre entreprise, elle met maintenant son savoir-faire au service de nos opérations à titre de Commandante sur nos avions King Air A100.
Qu'est-ce que tu préfères de ton expérience comme pilote chez Propair ?
La réponse à cette question a beaucoup changé au fil des années. Quand j'ai commencé mon emploi chez Propair, ce que j’aimais, c’était la possibilité d’être formée sur deux appareils.
C’est très gratifiant de faire des évacuations aéromédicales dans des communautés éloignées avec des avions King Air et d’atterrir sur de petites pistes en gravier. C’est aussi toujours plaisant de piloter des B1900D, puisqu’ils sont plus puissants, et nos opérations avec cet appareil nous permettent de travailler sur de grandes pistes et dans de grands aéroports. Mon rêve, ce serait de faire des évacuations aéromédicales avec les B1900D !
Maintenant que je suis Commandante, ce que j’apprécie le plus de mon expérience ici, c’est d’avoir eu la chance de développer ma carrière aussi rapidement.
Quel est le plus grand avantage de travailler chez Propair ?
La rotation un mois / un mois est très appréciée chez les pilotes. Ça nous permet d’aller voir nos familles et nos proches plus facilement. Aussi, l’ambiance ici est super. On s’entend tous très bien !
As-tu une anecdote de travaille que tu aimes raconter ?
C’était à mes débuts chez Propair. J’avais été appelé à travailler sur une mission medevac (évacuation aéromédicale) le jour de Noël. Nous devions transporter une femme enceinte qui vivait dans une région éloignée. Elle était sur le point d’accoucher. De notre côté, nous avons tout fait pour qu’elle n’accouche pas en vol, car ce n’est pas une situation idéale, ni pour la maman ni pour le bébé. Heureusement, les conditions météo ce jour-là étaient bonnes, ce qui nous à permis d’effectuer nos vols le plus efficacement possible.
Quelques heures plus tard, nous avons appris que le bébé était né en pleine santé. Comme tout le monde, au départ, je n’avais pas envie de travailler le jour de Noël, et finalement, on était tellement heureux d’avoir participé à la naissance de cet enfant. C’était très gratifiant !
Quel est le plus grand défi ton métier ?
L'hiver hahaha ! C’est la gestion de la neige dans le Nord. Ici, à Rouyn-Noranda, ça se passe bien grâce aux préposés au service au sol. Nos avions sont bien dégivrés et la piste est toujours déneigée. Dans le Nord, en hiver, on ne sait jamais si la piste sera bien dégagée ou non à notre arrivée, et la météo change rapidement.
Est-ce que tu aimes travailler en Abitibi-Témiscamingue ?
Je le vis bien, surtout que ma famille est en France. La ville me semble un peu moins éloignée que pour d'autres.
On m’avait présenté Rouyn comme une ville très éloignée et très petite. Quand je suis arrivée, j’ai trouvé que ce n’était pas si petit que ça… mais il faut aimer la nature ! Maintenant que je connais mieux la ville et ses attractions, je me sens bien ici.