5 faits intéressants pour monsieur et madame Tout-le-monde
Les pilotes d’avion utilisent une phraséologie qui est propre à leur domaine. Évidemment, l’utilisation de ce langage est due aux nombreuses confusions que peuvent occasionner les ondes radiophoniques.
C’est donc via des mots, des expressions et un langage différents que les pilotes communiquent avec les contrôleurs aériens. Soyez assuré que même si vous, en tant que passager, ne comprenez absolument rien des conversations entre votre pilote et la tour de contrôle, les interlocuteurs, eux, se comprennent à 100 %.
Voici donc 5 faits intéressants sur le jargon de l’aviation :
L’alphabet phonétique
« Alpha, Bravo, Charlie, Delta, Echo... », ces mots vous sont familiers? La bonne compréhension des lettres peut être ardue et pour éviter toute confusion, un mot a été associé à chacune des 26 lettres de notre alphabet. Grâce à ce code utilisé à l’échelle mondiale, les sons comme « M » et « N » ou « B » et « D » ne comportent plus aucune ambiguïté dans les cabines de pilotage!
Les pronoms et les déterminants
Les phrases des pilotes d’avion sont incomplètes. L’oubli des pronoms et des déterminants est bel et bien voulu. Pourquoi? Pour limiter la longueur des échanges. C’est donc en utilisant le moins de mots possible que les conversations se font. Au lieu de dire : « descendez de mille pieds », qui pourrait être facilement confondu avec « descendez deux mille pieds », on dira par exemple « descendez altitude mille pieds ».
Source : entrevoisins.org
Le collationnement
Dans le domaine de l’aviation, le fait de collationner ne veut pas dire manger une petite bouchée. Le sens est tout autre! Ce terme signifie répéter le message. Vous l’aurez compris, ce ne sont pas tous les messages qu’il faut collationner. Seuls les plus importants doivent être répétés afin d’éviter de possibles confusions.
Roger that!
Que ce soit dans les films ou dans certaines émissions, on entend souvent le terme « Roger ». Vous l’aurez peut-être deviné, on l’utilise pour indiquer qu’on a bel et bien compris les informations reçues. Lorsque le collationnement n’est pas requis, c’est souvent par « Roger » que les interlocuteurs confirment leur compréhension des messages. Au final, ce terme pourrait donc être défini comme un collationnement rapide.
Source : Nav Canada
Mayday!
Évidemment, « Mayday » est le terme le plus connu du jargon de l’aviation. Même s’il est très rarement utilisé, c’est sa signification qui le rend aussi familier du grand public.
Lorsqu’une équipe de pilotage se retrouve en situation préoccupante pour la sécurité, mais qui ne nécessite pas d’aide immédiate, l’équipe utilise le terme « PAN PAN ». Par contre, si la situation est une urgence et nécessite de l’aide immédiate, on prononce « Mayday » trois fois pour signaler la détresse. Bien entendu, pendant l’appel de détresse, on mentionnera aussi la source de la situation. Par exemple : « Mayday mayday mayday, Cessna 172 Foxtrot Oscar India Juliett, incendie moteur, atterri dans champ deux milles sud-ouest de Gander, trois personnes à bord, autonomie deux heures »
Source : Nav Canada
Évidemment, le jargon de l’aviation ne se limite pas aux cinq faits élaborés ici. Bien d’autres termes et expressions sont continuellement utilisés dans le domaine.
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