Avec une base opérationnelle située à Rouyn-Noranda, il n’est pas rare que le personnel médical de Propair doive voyager, voire déménager pour le travail. C’est le cas de Catherine Brideau-Bherer, infirmière chez Propair, qui habite à Shawinigan et prend l’avion chaque semaine pour se rendre au travail.
Comment fonctionne ton horaire de travail ?
Je fais la navette aux 7 jours entre Shawinigan, où je suis en congé avec ma famille, et Rouyn-Noranda, où je suis sur appel pendant une période de 7 jours. Lorsque je travaille, j’habite dans la maison des infirmier.ères, une grande maison de cinq chambres que je partage en colocation avec d’autres infirmier.ères.
On reçoit beaucoup d’appels, donc je fais plusieurs missions par semaine. Il faut apprendre à bien gérer son énergie, surtout au début, car un appel peut arriver à tout moment, et on ne sait jamais combien de temps la mission durera. On doit toujours maintenir un niveau d’énergie stable.
Quel est le plus grand avantage à travailler comme infirmière chez Propair ?
C’est un métier qui permet de sortir complètement de la routine ! C’est constamment dépaysant de voir les levers et couchers de soleil en vol pendant nos quarts de travail.
Les horaires rotatifs sont aussi très appréciés. Ils m’ont permis de trouver un bel équilibre entre la famille et le travail, puisque je suis entièrement présente pendant mes 7 jours de congé.
Quelle est ta partie préférée de ton métier d'infirmière de vol ?
C'est d'être formée à plein d'éventualités. C'est un métier où on apprend énormément et où on développe plus d'autonomie qu'en unité de soins.
C’est une très belle expérience à vivre. Pour certains, c’est une expérience qu’ils rêvent de vivre au moins une fois dans leur vie. Pour moi, c’est une véritable carrière. Elle me permet d’évoluer dans un domaine où je développe des compétences auxquelles je ne m’attendais pas.
Quelles sont les qualités essentielles pour pratiquer ton métier ?
Il faut une capacité d’adaptation à toute épreuve ! Comme on est seul·e dans l’avion, le travail exige beaucoup d’autonomie. On doit avoir acquis de l’expérience et un bon jugement en soins critiques, parce que ce sont nos principaux outils une fois en mission.
Ça peut paraître beaucoup au début, mais on y va étape par étape et on se prépare beaucoup pour avoir le moins de surprises à gérer.
Une carrière dans le transport aéromédical vous intéresse?
Visitez notre page d'évacuation aéromédicale pour en apprendre plus sur nos opérations et découvrir nos différentes opportunités de carrière.
